La santé du Somali

Chez le Somali, comme chez de nombreux chats de Race, des maladies génétiques sont identifiées et recensées. 


Voila les principales maladies héréditaires que l’on retrouve chez le Somali pour lesquelles un Test ADN est disponible :

La PK- def (Déficience en Pyruvate Kinase) est une maladie génétique qui touche principalement certaines races de chien et de chats, dont l’abyssin et le somali. Les animaux atteints souffrent d’anémie, plus ou moins grave, à cause de la dégradation de leurs globules rouges dû à un manque de pyruvate kinase. Cette maladie apparaît à n’importe quel moment dans la vie du chat, la durée de vie de ce dernier est variable d’un individu à l’autre: de 1 à 12 ans. C’est une maladie grave qui peut passer inaperçue due à l’organisme qui va combler cette dégradation de globules rouges par une production plus intensive. Les principaux signes cliniques sont une grande fatigue et une perte d’appétit, qui dans la majorité des cas ne sont pas remarqués par les maîtres de l’animal. Cette maladie est héréditaire, de façon autosomale récessive, c’est-à-dire qu’il faut que chacun des parents soient porteur d’un allèle défectueux, pour que le chat développe cette maladie.

APR Il existe chez le chat Abyssin ou Somali, une affection génétique appelée Atrophie Rétinienne Progressive 

Il n’y a aucun symptôme extérieur, l’APR est une maladie indolore qui provoque la dégénérescence des cellules de la rétine de l’œil. Dans la majorité des cas, cette maladie passe inaperçue sauf au stade avancé où le chat se comporte anormalement et qu’il se trouve totalement désorienté par son handicap.

Chez les chats atteints de la forme la plus répandue, cela se traduit par une baisse graduelle de la vue évoluant vers une cécité totale entre l’âge de 3 à 5 ans.

Cette maladie existe sous deux formes :

– l’une se transmet de façon autosomale dominante et se détecte dès le premier mois du chaton, cette forme est la plus rare et n’est pour le moment décrite qu’en Angleterre .

– la seconde APR ( et la plus répandue) est autosomale et récessive, sa détection est beaucoup plus tardive et l’évolution de la maladie est plus lente.

Dans les deux cas, l’APR peut être diagnostiquée lors d’un examen ophtalmologique réalisé par le vétérinaire. Il s’agit d’un examen indolore qui ne nécessite pas d’anesthésie, malheureusement, cet examen révèle tardivement une anomalie pour l’APR de seconde forme. Cependant, à l’aide d’un test génétique on peut la déceler très tôt et faire la distinction entre les chats sains, les chats atteints et plus particulièrement les chats porteurs sains. Ces derniers ne peuvent être identifiés à l’aide d’un examen clinique et par conséquent peuvent diffuser la mutation à leur descendance.
Ce test ADN permet un diagnostic fiable, précoce, rapide et lutte contre le développement de la maladie. Un tel test permet aux éleveurs de faire un maximum pour éradiquer l’APR en testant les sujets destinés à la reproduction et d’éviter de faire naître des chatons atteints.

Autres Maladie ou malformation ne pouvant être dépistées :

l’Amyloïdose rénale 

Préambule : L’amyloïdose rénale est une maladie grave, assez rare, inéluctablement fatale, génétique mais dont le mode de transmission, à l’heure actuelle, est incomplètement connu. De ce fait, le gène muté n’étant pas encore – semble-t-il isolé, un test diagnostic génétique n’a pas encore pu être mis en place. Nous pensons néanmoins malgré ces connaissances incomplètes et en pleine évolution, qu’il faut, pour éclairer le mieux possible l’éleveur, faire le point actuel de nos connaissances sur la maladie amyloïde en précisant bien que cette fiche d’information et de recommandations est celle de « l’instant actuel » et qu’elle sera susceptible de modifications au fur et à mesure de l’évolution de nos connaissances.L’Amyloïdose rénale atteint principalement l’Abyssin, le Somali, le Siamois et l’Oriental.

C’est une maladie génétique grave, c’est-à-dire entraînée par un ou plusieurs gènes défectueux ayant subi une mutation. Sur de tels chats, la maladie va s’exprimer suite à un facteur déclenchant (infection, processus inflammatoire, certaines maladies du collagène, maladies auto-immunes, tumeurs malignes, etc…).

On pense aujourd’hui que la transmission de la prédisposition génétique serait autosomale (c’est-à-dire un gène non porté par un chromosome sexuel) et vraisemblablement récessive (c’est-à-dire un gène devant être présent à l’état homozygote pour s’exprimer) mais peut-être aussi dominante à pénétration incomplète.
L’amyloïdose résulte du dépôt d’une substance, l’amyloïde, qui se fait un peu partout dans l’organisme du chat mais préférentiellement au niveau du rein (d’où son nom) mais aussi au niveau du foie (les formes « hépatiques » atteindraient plus électivement le Siamois). Les conséquences de l’accumulation de cette substance entraînent une sclérose tissulaire et une insuffisance rénale progressive et irréversible. (insuffisance surtout hépatique dans d’autres formes, chez le Siamois notamment).

Découlant de la connaissance génétique encore incomplète de la maladie, il n’existe actuellement pas de test ADN connu pour faire un diagnostic génétique.

Or, l’Amyloïdose rénale est impossible à diagnostiquer avant le début d’apparition des signes cliniques : ceux-ci surviennent le plus souvent entre l’âge d’un à cinq ans, ils sont d’évolution rapide et entraînent toujours alors assez rapidement l’issue fatale. Le diagnostic est donc totalement impossible et non prévisible à l’âge où sont vendus les chatons.

La luxation patellaire (du latin Patella = Rotule), dite PL, est une affection ostéo-articulaire commune chez le chien et occasionnelle chez le chat. Cependant, elle est certainement plus fréquente que nous le pensons chez ce dernier, mais contrairement aux chiens, les chats sont en général assez musclés pour compenser le problème.

La rotule, située à l’avant du genou, est fixée dans le tendon du muscle de la cuisse (quadriceps) ; Elle glisse dans une gouttière du fémur (trochlée fémorale) au cours de la flexion et de l’extension du genou. La bonne position de cet os  » flottant  » au sein du quadriceps, dans la gouttière fémorale dépend d’un équilibre musculaire correct pour conserver cette position centrale. Lorsque la rotule sort de sa position anatomique normale, on appelle cela une luxation de la rotule.

Plusieurs choses peuvent provoquer une luxation de la rotule:

1. Ligaments trop lâches : Ils n’assurent pas le maintien correct de la rotule.
2. Une trochlée peu profonde ou aplatie : La rotule ne peut pas s’emboîter correctement.
3. Rotule trop large: elle sort de la trochlée.
4. Position anormale du muscle quadriceps.

Symptômes

Chez le chat, cette affection commence par des boiteries partielles (avec un appui de la patte sur le sol) ou totales (le chat ne pose plus la patte), une appréhension pour sauter, une maladresse, un verrouillage de l’articulation qui, à long terme, peut entraîner le développement d’arthrose. Les chats atteints se tiennent debout et marchent avec les postérieurs fléchis et arqués, comme légèrement accroupi. (La forme des pattes se dit en « cow-boy ».)

La plupart des vétérinaires peuvent examiner les genoux de votre chat mais il est préférable d’aller chez un spécialiste : il faut faire très attention car avec de la force la manipulation peut faire sortir la rotule de son axe et provoquer une luxation. Une radio peut être pratiquée avant l’opération pour confirmer le diagnostic et mettre en évidence une ou des malformations de la rotule et la possible présence d’arthrose, fêlure ou de fracture. Cet acte, nécessitant un déboitement de la rotule (très douloureux), se pratique sous anesthésie le jour de l’opération (afin d’éviter à l’animal une double anesthésie) pour mieux guider l’acte chirurgical.

(Source somabyclub.com)